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AG DE GRÈVE - SOLIDARITÉ SYNDICALE

  • 18 nov.
  • 4 min de lecture

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Nous vous invitons à participer à l’Assemblée générale ce jeudi 20 novembre à 12 h 00 au local A-1600, en personne ou en ligne. Lors de cette AG, la communauté étudiante sera appelée à confirmer le mandat de solidarité syndicale afin d’éviter les effets néfastes de la grève des professeurs sur la population étudiante.


Considérant le mandat de solidarité syndicale déjà confirmé en Assemblée générale du 8 octobre 2025 et l’adoption du mandat de grève systématique en solidarité le 8 octobre

Considérant le précédent mandat adopté de solidarité syndicale par l’AÉÉTS

Considérant l’impact des grèves internes sur la partie étudiante

Considérant les moyens de pression disponibles à l’AÉÉTS pour la résolution plus rapide des conflits de travail


Il est proposé que :


  • Que l’AÉÉTS déclenche automatiquement une grève de trois (3) jours pour la partie étudiante si un syndicat de l’ÉTS déclenche une grève pour au moins une semaine ;

  • Que cette grève soit déclenchée par le CEX aux dates de son choix ;

  • Qu’une AG de continuation de grève soit tenue suivant les trois (3) jours de grève ;

  • Que la grève comprenne une levée des cours et un accès au pavillon D pour maintenir l’accès aux locaux associatifs ;

  • Que l’AÉÉTS mandate, à chaque résolution de conflit de travail, une à trois personnes pour les négociations de reprise des cours sans conséquences pour la partie étudiante.



Afin de vous permettre de voter de manière éclairée, voici les raisons pour lesquelles l’AÉÉTS recommande cet appui :


1. Un mandat de grève massif


Plus de 90 % des professeurs ont participé au vote, et le mandat de grève a été adopté à 97,7 %, avec seulement cinq votes contre et une abstention. Ce résultat témoigne d’une mobilisation exceptionnelle et d’un quasi-consensus au sein du corps professoral, ce qui montre que la situation est jugée sérieuse et nécessite une action collective.


2. Réduire la durée de la grève


Lors de la grève des chargés de cours du DEG l’an dernier, l’inaction de l’administration a prolongé le conflit pendant près de deux mois. Cette fois-ci, si la communauté étudiante et les professeurs agissent fermement dès le départ, l’ÉTS aura beaucoup plus d’intérêt à conclure rapidement, surtout que les négociations stagnent déjà depuis janvier.


3. Assurer l’équité entre les étudiants


Sans action coordonnée avec les professeurs, les groupes enseignés par des chargés de cours poursuivent leur session tandis que ceux enseignés par des professeurs sont arrêtés, créant une situation où les étudiants passent le même examen final sans avoir vu la même matière. Une grève perlée accentuerait encore ces inégalités et pourrait mener, comme lors de la grève du DEG, à des menaces d’annulation de cours, ce qui affecte particulièrement les étudiants internationaux et ceux dépendants des bourses. Cette situation complique également le travail de l’AÉÉTS, qui doit défendre que la matière non couverte ne soit pas évaluée aux examens finaux. Appuyer les professeurs permet d’éviter ces injustices.


4. Minimiser les effets négatifs sur la session


En appuyant la grève professorale, il devient possible de coordonner les actions entre professeurs et étudiants, de limiter les pertes à un seul cours ou un seul labo/TP plutôt qu’à un conflit prolongé, et d’éviter des impacts sur les examens finaux ou des retards de notes, qui peuvent avoir des conséquences importantes sur les bourses ou les permis d’étude. Cet appui permet aussi d’éviter un scénario comparable à celui de la STM, où les usagers subissent davantage que la direction. En résumé, cette coordination protège concrètement les membres de l’AÉÉTS.


5. Ce qui arrive si on ne les appuie pas


Les professeurs enseignent environ 250 cours cet automne, dont près de 150 sont aussi offerts par des chargés de cours. Sans appui étudiant, les groupes « profs » prendraient du retard alors que les groupes « chargés » continueraient normalement, ce qui créerait de fortes inégalités entre des étudiants suivant pourtant le même cours. Une grève perlée deviendrait alors quasi inévitable, étalant les perturbations sur de longues semaines, augmentant l’incertitude et mettant en péril la réussite de plusieurs groupes. Sans soutien clair, les impacts académiques et administratifs seraient plus importants et plus difficiles à gérer.


6. Retour sur notre grève étudiante


Depuis notre propre vote de grève, l’administration n’a pas transmis nos revendications ni au Conseil d’administration ni au comité de direction, agissant comme si notre mobilisation n’avait pas eu lieu. Elle a présenté la grève comme un simple écho d’un mouvement provincial, minimisant ainsi les enjeux spécifiques des étudiant·e·s de l’ÉTS. Pendant ce temps, loin de réduire les dépenses administratives comme nous le demandions, l’ÉTS a ajouté deux nouveaux postes de cadre : une Direction exécutive aux affaires étudiantes et une Direction adjointe au marketing étudiant, ce qui va à l’encontre directe de nos revendications.


Pour toutes ces raisons, l’AÉÉTS considère que l’appui à la grève des professeurs est le moyen le plus cohérent de défendre les intérêts de la population étudiante, de limiter les effets négatifs sur la session et de faire pression sur l’administration afin qu’elle prenne enfin au sérieux les enjeux soulevés par la communauté universitaire.


N’hésitez pas à nous écrire si vous avez des questions ou des préoccupations à permanence@aeets.com.


Solidairement,

Le comité exécutif de l’AÉÉTS


 
 

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